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La géographie et l’aménagement du territoire traitent de toutes sortes de réseaux, comme par exemple ceux des transports. Mais les réseaux permettent aussi d’analyser l’inscription dans l’espace de toutes les relations étudiées par les sciences humaines et sociales (réseaux financiers des entreprises transnationales, réseaux de fréquentation des services ou équipements, réseaux des filières de migration ou des diasporas, réseaux des interactions sociales, réseaux de collaboration ou de citations entre scientifiques, ou encore réseaux sémantiques montrant les proximités et les distances entre les contenus de différents textes...). Tous ces réseaux sont de plus en plus souvent étudiés et représentés au moyen de la théorie des graphes qui permet notamment de visualiser et comparer leur structure, ou de caractériser la position d’un nœud (personne, objet ou lieu). Voici ce que vous propose d'étudier et analyser cette série de vidéos.

Licence Creative Commons 2.3. Les mesures de centralité (2/2)

7 février 2019
Durée : 00:06:30
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La série "Des réseaux pour comprendre le monde" cherche à mettre en avant la diversité des usages et types de réseaux, à la fois économiques, urbains, de transports ou qui relèvent encore des réseaux sociaux. Il s'agissait à l'origine d'un MOOC diffusé sur la plateforme francophone de France Université Numérique (FUN).

Dans cette vidéo, Claude Grasland, professeur à l'Université Paris-Diderot, explique comment calculer les indices de centralité sur un graphe spatial en utilisant l'exemple de deux métropoles comme Los Angeles et San Francisco. Il montre comment transformer une carte administrative en un graphe de voisinage.

Ensuite, il calcule les indices locaux de centralité, tels que :

  • l'indice de centralité de degré,
  • la centralité d'intermédiarité,
  • la centralité d'éloignement total,
  • la centralité d'éloignement maximal.

Les résultats montrent que les écarts sont plus importants à Greater Los Angeles qu'à San Francisco Bay, avec un réseau inégalitaire très centralisé au profit du comté de Los Angeles, tandis qu'à San Francisco Bay, le réseau est plus égalitaire.

Enfin, il explique que l'inégalité maximale est atteinte dans un réseau en étoile, tandis que le réseau le plus égalitaire est un réseau en circuit qui forme un cercle reliant tous les sommets. Il recommande également la lecture de textes de Linton Freeman pour en savoir plus sur l'analyse des graphes et la comparaison des deux métropoles.

Mots clés : indice inegalite mesures de centralite monde reseau reseaux

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